J'apprend le vin : la notion d'équilibre
La sensation d’équilibre d’un vin va dépendre en fait d’un équilibre “chimique” entre quatre grandes familles de substances qui correspondent à quatre groupes de perceptions élémentaires par nos papilles : le sucré (à la fois fructose du fruit et alcool), l’acidité (allant du goût citronné à celui de vinaigre), l’amertume (tanins) et la salinité (sels minéraux).
Dans la pratique, il est finalement beaucoup plus facile de définir un vin déséquilibré qu’un vin équilibré. Quand vous goûtez un vin, si vous avez l’impression que vos gencives sont agressées par une très forte acidité ou si vous ressentez une amertume désagréable avec, en même temps, une sensation de bouche sèche, même si vous êtes un dégustateur peu expérimenté, il y a de fortes chances que vous soyez en présence d’un vin déséquilibré. Par exemple, par une acidité sans doute due à un manque de maturité des raisins et à une amertume qui est la conséquence d’un excès de tannins “anguleux”, causé en général par une vinification trop poussée. Idem si une perception d’un alcool excessif vous brûle en fin de bouche.
Un vin équilibré est donc un vin où aucune de ces sensations ne domine, voire n’est même perceptible si on déguste un peu rapidement. Toutes les composantes, essentiellement alcool/sucre, acidité et tannins (pour un vin rouge) ou amertume (vins blancs et rouges) sont en harmonie, fondues l’une à l’autre.
Un vin peut être équilibré et moyennement intense ou bien tous les curseurs peuvent être au sommet et le vin rester équilibré. Par exemple un liquoreux de Loire (Coteaux du Layon, Quarts de Chaume, Vouvray, etc) peut paraître parfaitement équilibré avec une énorme acidité qui sera complètement compensée par la richesse en sucre du vin.
( source : https://www.idealwine.net )
Commentaires
Merci Ingrid pour cette agréable lecture !